Un mois, un chapitre

[fusion_text]Chaque mois, nous allons mettre en résonance la vision Be-Network et le livre qui exprime une de ses facettes : La Stratégie de la bienveillance.

L’objectif de cette série d’articles sera d’analyser de quelle manière le propos de La Stratégie de la bienveillance s’anime dans les réalisations de Be-Network : créer, bâtir et partager.



Chapitre 1 – Des stratégies d’attaque à la stratégie de la bienveillance
Impulsion

Guerre
«Jamais les hommes ne font le bien que par nécessité (…)» affirme Machiavel dans Le Prince (1553). Le nom du florentin est désormais indissociable du concept même de stratégie. Ainsi, dans son acception la plus commune, la stratégie est nécessairement machiavélique ; on la met en place pour remporter une guerre et vaincre un ennemi par le biais d’actions coordonnées et ciblées. Les grands stratèges de l’Histoire sont d’ailleurs presque exclusivement des figures guerrières : d’Alexandre le Grand à Napoléon, en passant par Jules César et Genghis Khân.

Nous pourrions donc, sans trop nous tromper, effectuer le postulat suivant : la stratégie sert l’attaque ; elle vise à vaincre.

Quittons désormais les sphères historiques, militaires et politiques ; appliqué au monde de l’entreprise, ce postulat reste viable. Les exemples sont nombreux : le néologisme «warketing» pourrait l’illustrer à lui seul. Guerre de positionnement, stratégies pull agressives, conquête de marchés, attaque de concurrents, objectifs de victoire à atteindre avant les deadlines… Un vocabulaire qui ne trompe pas ; le champ de l’entreprise s’aborde comme un champ de bataille.

C’est précisément cette construction que balaye Juliette Tournand dès les premières lignes de son ouvrage.

La stratégie d’attaque ne se conçoit par essence que sur le court terme, jusqu’à une victoire éphémère. Est-il possible dès lors d’imaginer une stratégie qui nous guide vers un résultat serein, durable et prospère ?

Paix
«Soumettre l’ennemi par la force n’est pas le summum de l’art de la guerre, le summum de cet art est de soumettre l’ennemi sans verser une seule goutte de sang.» – Sun Tzu, l’Art de la guerre, VI s av. J.-C.V s av. J.-C.

Selon Juliette Tournand, la seule guerre à mener est une guerre intérieure. C’est là que la stratégie de la bienveillance prend tout son sens : elle conduit à la victoire intérieure, celle qui nous permet de conserver ou de restaurer notre unité. Trouver sa paix, aller vers soi ; voilà ce qui rend visible la destination, les objectifs et plus important encore, les différents sentiers qui y mènent.  

Stratégie et bienveillance ne sont donc pas en inadéquation : ils se complètent – comme l’être humain et son environnement, qui se renforcent mutuellement lorsqu’un équilibre est trouvé. La stratégie de la bienveillance est la quête de cet équilibre ; celui qui permet aux talents d’éclore et de réaliser leurs rêves.

La bienveillance a cela de puissant qu’elle permet à chacun de devenir stratège ; en protégeant et développant l’environnement qui coopère à sa réussite. Tout réside dans la disponibilité aux opportunités imprévues : l’être humain répond alors à son environnement et inversement, générant une énergie infinie, force qui le porte vers l’avant.

La bienveillance est la sérénité intérieure qui donne accès au talent. Be-Network veille à entretenir et diffuser cette sérénité, en offrant un environnement dans lequel tous les talents peuvent être libres de s’exprimer, de créer, de bâtir et de partager.  

Le stratège de la bienveillance est au centre de son propre processus, il l’emmène partout. «Jamais les hommes ne font le bien que par nécessité (…)» affirmait Machiavel. Machiavel n’avait pas encore lu Juliette Tournand.

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